Le nouvel Empire d'Heinrich 1er : Une sorte d'uchronie...
A la fin de l'Empire en flammes (campagne de l'Ennemi intérieur pour WFRP), Heinrich Ier succède à Karl Franz Ier en 2513 après une guerre civile entre les adorateurs d'Ulric et ceux de Sigmar. Ce n'est pas la version de l'histoire retenu par Games Workshop pour WFB et WFRP2. « Père ! Le sang qui coule dans mes veines a fait renaître les espoirs d'un peuple. Je serai digne de cette sève divine pour toi et ton Empire. Je jure de protéger ces terres que tu as conquises et d'aimer ce peuple ...Contient : et de (22)(...) Une telle personnalité facilite donc considérablement la mise en oeuvre efficace d'une politique énergique de reconstructionet decroissance. Car l'Empire a en effet besoin d'être rebâti après avoir été saigné par une année de guerre civile et religieuse. (...)
En dehors de la guerre civile qui poussa les populations à s'entredéchirer, l'Empire dut également subir la recrudescence considérable des raids d'Hommes Bêtes ou de Gobelinoïdes sur ses campagnes : pillages et massacres provoquant leur part de morts, de malheurset dedégâts matériels. Dans ces temps de troubles, la montée de la misèreet dela criminalité ne font encore qu'augmenter la souffrance d'une population déjà frappée par la famine et les épidémies. Rajoutons encore à cela la destruction d'une grande partie de la capitale impériale par le dragon possédé par Sheerargetru le démon et nous aurons à peu près fait le tour des principaux maux qui frappèrent l'Empire durant plus d'une année. (...)
Cela est d'ailleurs principalement le fait de Heinrich Todbringer dont les manoeuvres tactiques habiles permirent d'isoler la plus grande partie de l'armée sigmariteet deregrouper ses propres forces dans le but de régler le conflit lors d'une unique bataille conventionnelle, à Wolfenburg. (...)
S'ils ont largement participé à lutter efficacement contre le Chaos, ils restent toutefois responsables de la mort de plusieurs centaines d'innocentset dela destruction intégrale de plusieurs communautés rurales humaines. Les pertes matérielles : Les pertes matérielles subies par l'Empire durant la période de guerre civile sont également considérables. (...)
Pourtant, le jour venu, ils remercient Shallya pour sa protection en croisant dans les rues ceux qui ont laissé à la maladie ou aux combats une partie d'eux-mêmes, que ce soit un bras, un oeil, une jambe ou la raison. LE NOUVEL ORDRE IMPERIAL : Le bilan de ces quelques années de troubleset deguerre civile s'avère donc considérablement lourd. Pour beaucoup d'aristocrates, de notableset depoliticiens, la reconstruction intégrale de l'Empire semble être un pari impossible à tenir. Cette conviction largement partagée vient principalement du fait que les caisses du trésor impérial, comme celles de toutes les familles nobles, sont vides. (...)
Des milliers de témoins prétendent avoir aperçu une comète à deux queues traverser le ciel de l'Empire durant la nuit de la naissance du jeune Gunthar. L'aristocratie, tout comme le clergé dans une moindre mesure, conscient de leur situation délicateet deleur popularité vacillante, ressentent pour ce nouvel empereur une crainte révérencieuse mêlée d'admiration. (...)
Les guildes d'artisans ont été abondamment sollicitées jusque là par la noblesse et les autorités militaires pour participer à l'effort de guerre en érigeant de nouvelles fortifications ou en fabriquant de considérables volumes d'armeset demachines de guerre. Les plus importantes de ces guildes ont ainsi pu se constituer de véritables trésors. Les guildes de marchands ont également largement profité de la criseet dela rareté des biens les plus élémentaires (comme le blé) en imposant des marges commerciales particulièrement élevées. (...)
Même si cette assemblée n'a pas de réel pouvoir législatif, un décret de l'empereur lui donne une importance considérable : le Président du Conseil du peuple, élu par ses membres est également Grand Electeur. En échange de leur énorme contribution financièreet del'abandon de quelques privilèges, les guildes vont également obtenir de l'empereur la rédaction d'un Code des Métiers établissant une nouvelle législation du travail relativement favorable aux possédants et à la bourgeoisie. (...)
De même, les dignitaires des guildes ont désormais, par décret de l'empereur, la possibilité d'acheter un titre de noblesse au prix d'une véritable fortune allant rejoindre les caisses impériales. Ces concessions de l'empereuret dela noblesse sont le prix de la reconstruction de l'Empire tout comme le germe d'une nouvelle prospérité. (...)
Heinrich Ier va donc, dans un premier temps, alléger la machine administrative en confiant de nombreuses tâches à des autorités non-étatiques, compétentes dans un domaine précis, choisies pour leur réputation d'intégritéet dedésintéressement, notamment les cultes. Le clergé de Moor, associé à celui de Shallya, se voit ainsi chargé de gérer l'état-civil des différentes communautés impériales. (...)
Dans toutes les cités de l'Empire, des hérauts informent les populations des nombreuses opportunités d'emploiet detous les avantages que pourrait offrir une installation dans les campagnes : « Oyez ! Oyez braves gens ! (...)
De nouveaux temples s'élèvent un peu partout à la gloire des dieux qui ont su protéger l'empire du Chaoset dela misère. Les cérémonies religieuses se multiplient et les prêtres ont bien souvent du mal à accueillir tous les fidèles. (...)
Ulric bénéficie également considérablement de la foi des sujets d'un empereur qui a toujours été un fervent serviteur du dieu des batailleset del'hiver. Quant aux cultes de Shallyaet deRanald, leur influence est aujourd'hui d'autant plus importante que l'Empire sort d'une période de misère, d'épidémieet deguerre. Les prêtres et prêtresses de Shallya sont débordés par les demandes d'une population encore meurtrie par les années de crise et deviennent rapidement les plus populaires et respectés des clercs. Pour Heinrich Ier, la religion est surtout le ciment social qui garantit la stabilité et l'unité. L'empereur a donc fermement l'intention d'encourager la foi de ses sujetset dedévelopper l'influence des cultes; tout autant qu'il a l'intention de sévèrement contrôler et décourager les pratiques de sorcellerieet demagie, souvent trop associées à l'ambition personnelle et au Chaos. Ainsi, par décret impérial, la pratique de toute forme de magieet desorcellerie est dorénavant interdite en dehors du cadre d'un culte ou d'une guilde accréditée par l'administration impériale. Tout contrevenant à cette loi sera arrêté, ses biens seront confisqués et, selon la nature de ses pratiques magiques, il pourra être condamné à une peine de travaux forcés ou à la mort sur le bûcher. (...)
Le plus important symbole de cette union sacrée reste la création d'un nouvel ordre de chevalerie, baptisé ordre de la Sainte Union et patronné par les clergés d'Ulric de l'Empire, de Kislevet dela Norsca. Cet ordre rassemble les plus valeureux guerriers des trois nations, d'origine noble ou roturière, qui, par leurs faits d'armes ou leurs exploits héroïques, se sont illustrés dans la lutte contre les forces chaotiques. (...)